
Lise Muscat
9 déc. 2021
« Il n’y aura pas de paix sur cette planète tant que les droits de l’homme seront violés en quelque partie du monde que ce soit »
Comme pour la journée mondiale de la tolérance, j’ai pensé qu’ayant écrit un roman qui traite d’un monde où les hommes sont privés de leur liberté, il était important d’insister sur cette notion fondamentale qui nous semble, à tort, définitivement acquise, et dont on oublie souvent l’importance.
On ne réalise pas toujours que la liberté est fragile et que c’est à chacun d’entre nous, dans la moindre de nos actions, de la préserver et d’espérer la voir exister partout.
A la fois dans dans notre quotidien en sachant respecter l’autre, mais également en essayant, à notre niveau, de faire progresser la notion de droit à la liberté pour tout individu aussi loin que possible sur notre planète.
Jusqu’où ?
Il faut espérer grand et se battre pour voir cet espoir exister : jusqu’à ces endroits où elle n’est même pas une idée floue… elle n’existe juste pas.

Aujourd’hui, sur terre, vingt-sept millions de personnes vivent en esclavage, soit deux fois plus qu’à l’époque ou l’esclavage était un système officiel ! (*source Humanrights.com)
Alors, une journée mondiale pour parler des droits de l’homme n’est certainement pas superflue.
Être libre est un droit pour nous, mais nous avons le devoir de dispenser cette liberté autour de nous, d’en parler pour ne jamais oublier combien elle nous est chère, mais aussi et surtout, pour se rappeler qu’elle peut disparaitre aussi facilement que la flamme d’une bougie que l’on souffle sans effort …
René Cassin a écrit :
« Il n’y aura pas de paix sur cette planète tant que les droits de l’homme seront violés en quelque partie du monde que ce soit »
Alors en cette journée internationale des droits de l’hommes, œuvrons pour la paix…